Hier soir entre deux verres
Cocktails affreux et sucrés dont je n’ai retenu
Que la composante : Vodka
Elle m’expliquait comment
Selon elle
Je devrais faire pour obtenir davantage de notoriété
De pouvoir, que chacun de mes projets se fasse
Plus facilement, reçoive des sous, des subventions,
Que les producteurs soient toujours avides
D’un de mes scripts ou d’une de mes idées
Que les directeurs artistiques défendent mon texte jusqu’au bout
Même s’il est très bon
Et blablabla
Et tout d’un coup je lui dis : Jamiroquai.
Pardon?
Oui, Jamiroquai. Il en a eu
De l’attraction et de la notoriété
Et aujourd’hui tout le monde s’en tape
De Jamiroquai.
Tiens, depuis combien de temps n’as-tu pas entendu le mot :
Jamiroquai.
Elle m’a regardé,
Comme on regarde les êtres qui vous procurent un léger malaise
Avec une sorte de peur
et de fascination mêlée
Peut-être qu’elle se demandait
Quelle touche je pourrais avoir
Avec les étranges chapeaux que portait
Le chanteur de Jamiroquai
Et peut-être même qu’elle allait me dire comment faire
Pour que je puisse facilement me procurer
Ce genre de chapeaux
Et aussi qu’elle s’imaginait sortir à mon bras
Le jeudi soir - qu’elle préfère au samedi soir, pour sortir -
Elle, dans sa petite robe affriolante,
Et moi, avec le chapeau de Jamiroquai
Sur la tête
Mais elle a vu quelqu’un qui travaille avec Christophe Maé
Et m’a planté là
Pour aller lui parler.
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