lundi 12 septembre 2016

Élysées tristes.

Quand tu rentres à 22h en descendant l’avenue
Des Champs-Elysées
Et que tu vois ce qu’ils en ont fait
Avenue immonde pleine d’immondices
De fric et de misère partout
Et de joie nulle part
Une idée du luxe vide et matérielle
Sans aucune poésie
Totalement livrée aux pétrodollars
À tous ces types dans leur pousse pousse criards
et dégueulasses
Qui se croient les rois de la fête
Et qui réservent à Paris le même sort
Que les radios ont réservé à la pop et à la chanson française
Vide puissance vide
Rien à en retenir
et que, te disant que Paris n’existe plus
Que c’est foutu
Tu te laisses tout de même envelopper
De l’autre côté du pont de la Concorde
Par le calme et la beauté du boulevard Saint-Germain
Auquel tu as donné
Tant de fois depuis tes 19 ans
Ton souffle
Ton coeur
Ton âme.

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